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Voyage - Page 2

  • L'hiver à Prague

    La montée d'escalier dgA.JPG

    Je me suis peu apitoyé sur moi-même au sujet d'un séjour à Prague, Toussaint 28. Cela s'appelle « tenir son journal » (de voyage), ou bien « produire de la philo à deux balles ». La vue de Prague ici proposée occupe la couverture d'un album de cartes postales, sous le titre (en tchèque) « Prague l'hiver », « Praha v zimĕ ». Photo verticale où domine le bleu (Moldau, ciel un peu cirreux) et le blanc de la neige, lui-même voilé de bleu. Le point de jonction des lignes se trouve au pied d'un arbre dépouillé, branches levées liserées de neige : convergent là une palissade en planches brunes couronnées de neige, un parapet crénelé de même, et à l'horizontale, au troisième plan, ce fameux pont couvert d'évêques tout contorsionnés.

    Le pont présente à ses piles des plans inclinés pour diviser le courant. Puis une grande barre indistincte de bâtiments, que dominent, vaguement, mais pas au point de donner leurs noms à la carte elle-même, les inévitables constructions du Hradschin Avossouè. Sans oublier l'horizontale nuée des cirrus d'hiver. Tout cela se rejoint au pied de l'arbre, hivernal, optimiste, accueillant. Y mène aussi, au pied de la palissade austère et soviétique (2028 nouveau style), un conglomérat de neige en boules, qui « bouloche » dirait-on, intacte de la main ou du pied de l'homme. Au pied de l'arbre à droite, juste indiqués, prennent départ deux autres sentes que tronquent le cadre. Ainsi s'effectue, à 40 % de la hauteur, une harmonie artistement décalée de la symétrie stricte.

    Entre la palissade bien rustique et le parapet s'allonge un talus de neige , scindé dans sa longueur par l'ombre modulée des créneaux, rétrécie en s'éloignant de nous, butant sur d'autres planches assemblées, ou sur un mur de terrasse, ou s'effilant en pointe. Ici les yeux, la loupe, ne permettent pas d'en décider. Il serait difficile aussi d'identifier les pierres, les contreforts qui mènent leurs obscurs striages sous les créneaux chapeautés de neige. Tout ce que je peux dire, c'est qu'on se les gèle.

  • La vie s'en va, je voyage...

    Je ne dois pas avoir débrouillé toutes les connections de mon bras de fauteuil, car mon voisin se met à l'interpeller, de sa place à l'écran, ce qui ne surprendra pas les fanas de La rose du Caire : « Tu es sûr » (accent italien prononcé, tou es sour) « de ne pas le faire toi-même, le film, col tuo propio figlio  - avec ton propre fils ? » - l'indignation l'emporte, la langue italienne refait surface. Alors, sans me gêner non plus, je le traite de tous les noms, dans les trois langues. Finalement nous aurons tous assez d'argent pour revenir de Munich. De même les Bloy : Danemark- Cologne-Paris. Gauguin mari de Mette. Céline. Étranges cousinages. Éternelles bougeottes. Il faut rouler. Descente vers le port P.JPG

    Sans cesse sauter d'un véhicule à l'autre. Ce que nous cherchons, ce que nous fuyons. Trois voitures vers le Bassin, celui d'Arcachon. Java est dans la première, mais ne conduit pas. Je conduis la deuxième, et derrière moi, vite distancée, Arielle. Pour ma part je suis, tant bien que mal, recru de la fatigue du voyage. Parfois le véhicule s'écarte, je l'encourage à haute voix, peine perdue : je suis perdu ; il ne fallait pas prendre cette allée de sable battu sous les pins, encore, encore, enfonçons-nous ; perdu pour perdu. Je me souviens très bien de cette grande maison, transportée sur des vérins, ou reconstruite en un éclair comme celle du marquis de Charnacé. Le chemin s'arrête là, en éventail semé d'aiguilles de pin, parmi les fougères humides.

    L'océan est à deux pas, je l'entends respirer. Juliette, c'est Juliette, amie abandonnée par nos deux vies, avec deux ou trois de ses fils ou filles, elle en avait sept, qui viennent, qui reviennent, repartent, laissant des livres, du linge ou des jeux de société. Mais je suis accueilli comme de la veille, malgré ma nudité des membres inférieurs, jusqu'à la taille – quelle importance après tant d'années, nous nous retrouvons avec effusion, les enfants ont grandi, je me couvrirai, ma chemisette bâille au vent. Quelqu'un finit par me fourrer sur la bite une sorte de pagne nouée, façon christique. Nous nous serrons l'un contre l'autre dans la joie de nos retrouvailles. J'étais son fils aîné, qui venait de temps en temps, à l'improviste, toujours bien accueilli, pour se plaindre lucidement de toutes les avanies de sa vie.

    Le nombre de gens qui ont recueilli ces confidences, même sincères, est considérable. Quel charme possédais-je, quel moyen de pouvoir, que j'aurais négligé ? Car je parlais des autres en parlant de moi, et n'étais peut-être pas si insupportable, du moins la première heure. Juliette me prépare un repas, il n'est pourtant que onze heures trente. Les femmes préparent souvent des repas, tous succulents. J'avise alors, sur un banc de bois uni à sa table, un jeune homme que j'avais feint de ne pas remarquer. Il est en train de lire, sans même s'être interrompu à l'arrivée de mon importante personne : tous les hommes sont souverains, moi compris. Si je m'installe auprès de lui, sur le banc d'en face, il ne bouge pas.

    Les fils aînés sont souvent jaloux de l'amant de leur mère, mais elle et moi n'avons jamais couché, que je sache. Elle m'a refusé, je l'ai refusée plus tard, façon ping-pong. Je déplie sous mon nez une carte touristique : où est ce fameux moignon de phare que je ne pouvais manquer d'apercevoir sur cette côté à dunes ? « Le Cap-Ferret », c'est bien cela ? Comment fait-il pour éclairer, ce ras-du-sol ? Une fille est tombée de sa rambarde et en est morte, à douze ans, voici douze ans. Le petit en-cas inhumainement avalé, nous revenons en bus sur nos pas. Où est la voiture, abandonnée sur un bas-côté ? S'est-elle déplacée seule ? Tout va si vite, il y a tant de véhicules de promeneurs sur les tapis d'aiguilles de pins !

    Qu'ai-je fait ! Juliette me parlait de ses petits-enfants, Irina, Océane, Hermengarde… des filles, sans compter le petit Orénoque. Elle s'embrouillait un peu. Elle aussi flirtait avec la soixantaine, elle avait réuni 6 (soixante!) amis ! Comment faisait-elle pour connaître autant de Monde ? Chacun y va de son prénom baroque, au vu de la raréfaction des noms de famille… Tiens, Mon Véhicule ! C'est le moment de ranger l'étui d'appareil photo, en plastique, royalement offert par Juliette. Tant de fois j'ai reçu l'hospitalité chez elle ! Je rejoins les autres, d'autres gens, d'autres amitiés de rencontre, qui ne la valent pas. Mais la vie sépare / Ceux qui s'aiment / Tout doucement / Sans faire de bruit…

  • Heiligenkreuz

    Carte postale de grand été fané, exaspérante de sérénité satisfaite et repue. Pourtant une grande colonne, Säule, entassant les allégories comme autant de choux du saint-honoré. Censées représenter les contradictions baroques en une lourde ascension vers le ciel, par-dessus les calamités (comme la peste) ou l'entassement des mérites. Abbaye cistercienne fondée l'an 1133 en Basse-Autriche, Nieder-Österreich. La colonne rococo jure avec les lignes si pures de l'arrière-plan, surtout au sein de ce cercle de pelouse fleurant bon son biedermayer. Il fait beau. Il ne se passe rien. Le ciel est cumuleux, la pointe (le Stift) s'y enfonce avec son casque à pointe, et sur le seil, sous le porche à trois marches, un abbé noir minuscule taille le bout de gras avec un homme aux deux pieds perpendiculaires.

    Nous avons donc le porche, carré sous sa voûte, flanqué de ses piliers, eux-mêmes surmontés de statues. Cette vulve obligatoire (Baoubo en mal d'enfant) se plaque sur un mur à grosses pierres, ocre clair, deux fenêtres symétriques en haut plein-cintre, une autre par-dessus, une autre par-dessus. Sérénité, ordre et pyramide : première pente, élévation de pierres, seconde pente et pignon sommé d'une croix). L'autre côté, le droit pour nous, se masque d'une immense frondaison, plus proche, qui semble le dépasser, qui l'absorbe par effet de perspective. Des branches d'été, en pleine apogée, rehaussées d'un rameau plus vert, juste au bord du cadre, afin de faire profondeur.

    L'ombre de l'arbre, tilleul ou plutôt chêne, s'épand sur le sable bien entretenu impeccablement blond, mord sur la pelouse ronde en contours capricieux (des caps, des retraits, des baies aiguës, et tout ce rond d'herbe (bien verte, ben entretenue) qui passe ainsi au pied de la colonne qu'il entoure. L'herbe est plus jaunie à gauche, des feuilles la parsèment à droite, le cadre de la photographie trace une corde sur le cercle. Il fait chaud. C'est l'été. C'est l'Autriche. On digère. On est bien. La méditation hante le ventre plein, irradie vers les poumons aux souffles de la sieste. Les moines iront plus tard copier, enluminer les parchemins.

    Le temps n'est plus. La colonne où l'on s'est accoutumé se décale et se décline en clocher, carré, chargé de son cadran d'horloge, il est trois heures moins vingt, zwanzig drei. Reste les huit fenêtres au petit bois blanc, six carreaux chacune, en bas sans rideau ; en haut de gauche à droite et successivement ouverte, barrée d'un tissu oblique, puis obturée de blanc, pour finir indifféremment fermée comme en bas. Les ouvertures s'inscrivent sur deux bandeaux de pierre tendre, toujours la voluptueuse pierre, posées dirait-on de la veille.

    Cadrage du porteur.JPGCE PHOTOGRAPHE EST TRES CELEBRE. QUE SES AVOCATS VEUILLENT BIEN ME CONTACTER AVANT DE ME POIGNARDER DANS LE DOS ET DE ME REDUIRE A LA MENDICITE AVEC DES "DOMMAGES ET INTERETS", MERCI, CE SERAIT FRANC-JEU (en français : fair-play).

    Les bâtiments monastiques s'étendent sous un toit de tuiles bistres très serrées, on y vit confortablement, dans la sécurité du pensionnat perpétuel. Par-dessus le toit, très loin, c'est un moutonnement de canopées qui vient mourir comme une vague au quarante centièmes de la pâtisserie verticale. Celle-ci se couronne d'une hostie hosannière ou plutôt de monstration : Ses rayons s'entrecroisent, quatre à la romaine, quatre à la saint André aux bissectrices, plus sombres. Nous avons fini nos prières. Nous avisons trois dames qui repartent, une rouge, une bistre, une noire. Elles auront bientôt disparu derrière la sculpture pâtissière

  • La tête d'Apollon du musée d'Olympie

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        Rude tâche. Rude car tant d'autres avant nous s'y sont essayés. Avant que cette tête ne disparaisse sous la culture de masse (humour), admirons donc. Du Cantal.JPG

    Tâchons de ne point défaillir devant cette magnifique coupe au bol ceignant voluptueusement ce front bas, admirons le lisse de ce marbre qui semble appeler la caresse, du regard.

    "Ne - touchez pas - àa la - statue" des yeux seulement. Le nez droit, la bouche sensuelle, et les yeux vides : c'est une erreur d'avoir tardivement tracé l'iris et la pupille, réduisant

    "l'amour" à "l'amour d'Alfred". Le méplat du côté droit trace un arrondi de mâchoire d'une particulière puissance. Les oreilles restent juste recouvertes par les boucles.

    La chevelure est en accroche-coeurs pressés, tressés et rapprochés à la "crinière de cheval". La tête blanche se tourne vers nous de trois quart et regarde au loin, divinement, à notre gauche.

    Il porte à l'endroit du coeur un trou en vulve horizontale. Vers nous l'amorce d'un drapé, plus au fond celle d'un autre apparemment, car le pli de l'aisselle n'y correspond pas.

    C'est froid, c'est beau, inhumain, divin, inexpressif, plus propre à l'autorité qu'au désir. Nous attendons en ce moment l'éclipse partielle qui privera le monde sur cette aire de balayage de

    60 à 70% de son intensité ; les pépiements se font rares, appréhensifs et nocturnes.
        
        Notre Apollon se détourne de nous. Son nom serait plutpot celui d'un enclos d'épines, où se réfugient les moutons pour la nuit. Les proportions sont parfaites. Le marbre est d'un cireux resplendissant. Le tout dégage une puissance, une indifférence, un dédain pur la menace, qui est bien celui d'un homme, au sens viril du terme. Et il n'a que vingt ans. S'il baise à vingt ans déjà comme cela, ce sera très bien vers les quarante. Et quand on en a fait le tour, en passant par le haut du crâne aplati, il n'y a plus rien à dire. Juste à ouvrir les cuisses en se laissant faire, en serrant les siennes, de femme, contre son dos. En même temps, les parois du vagin de resserrent sur la queue du dieu, se relâchent et se recollent jusqu'à l'orgasme, sans qu'on sache très bien si c'est le décollement ou le resserrement qui l'augmente le plus.

    Et qui baiserait ce dieu, qui le ferait jouir, lui qui possède le plaisir de l'éternité, lui pour qui l'orgasme humain serait déchéance ? Lui qui jouirait, déchargerait en pensant à autre chose ? La femme pense à autre chose ("Avez-vous pensé cher ami à bien remonter la pendule ? - Such a question in such a time ! " De surprise mon père lâcha sa semence, et c'est ainsi que je fus conçu,

    moi Tom Sawyer, Tom le Scieur.)
        
        Apollon, Dieu du Soleil, s'éclipsera ce jour à 10h 25, en coïncidence avec le printemps. Th. me téléphone, et nous échangeons des précisions dites scientifiques. Nous essaierons aussi

    de lever notre précieuse épouse. Hier nous étions clinique Tivoli, où notre ami à la barbe solaire gît sur son lit d'hôpital, tandis que sa femme trône, seins et ventre en avant, derrière une table roulante

    chargée de mots croisés : Balcon sur la mort. En pleine forme, avec son cancer des deux seins. Leur fille est venue, droite, sèche, veuve. Se trimballant de gîte en gîte, ayant décidé depuis ce veuvage de ne plus avoir de domicile fixe mais de se faire héberger. Que c'est une drôle de bête qu'une femme indépendante. Je me demande si je suis sorti du sujet ? pas du tout. Apollon est virilité. Froide, insaisissable. Abstraite aussi est la féminité, en d'autres statues tout aussi blanches en marbre de Paros. Apollon ici se détourne. Sa menace, ou son observation, se dirige sur une autre cible. Rien de plus pernicieux que les rayons du soleil, qui dardent sur le cerveau le fléau des insolations. Répète après moi : je suis le meilleur du monde, et il ne m'a rien manqué d'autre que l'occasion pour tomber sous le faisceau du Célèbre. Qui saura faire bouger les traits et le cou de ce robuste jeune homme ? Je désire Dieu. Dieu me désire-t-il ?  

        La tête est jointe au col par une cicatrice continue de décollation. Les tavelures apparaissent au-dessous de la ligne des épaules. Peut-être la tête est-elle replâtrée.

            

  • Façade en contre-plongée

        Un toit bleu clair lustré barre toute la photographie en bas. Il s'agit d'une voiture, char indispensable au sentiment de la liberté de chaque individu en ces temps-là, début du troisième Millénaire. Au-dessus, à peu de distance, s'élève une façade progressivement éclaircie vers le haut, vraisemblablement bordelaise, car en ce temps-là, Votre Servant avait coutume de répertorier les voies de sa métropole. Tout ce que j'écris procède de ce ton solennel : "J'écris pour dans mille ans / Et je prends date". 2005 ? Peut-être. Le recul de cette rue ne permet pas de vue panoramique. Il  fallu cabrer pas mal ma caméra. Trois niveaux : deux portails en bas, ou peut-être fenêtre à gauche et portail à droite : lours meneaux, barreaux recevant ou non la lumière, surmontés de ces petits sexes bouclés destinés à recevoir le numéro dans la rue.
        Le pilier de séparation est formé de ces longues pierres jadis blanches en large usage dans l'architecture bordelaise du XVIIIe s.  Nous en comptons huit, la plus basse bouffée par l'infâme métal automobilistique, la plus haute présentant quatre légères draperies retombantes. Au-dessus règne un rebord de séparation, qui porte un nom spécifique, oublié. Pendouillent là quatre têtes de lion minuscules et semblables, de part et d'autres des linteaux vaguement courbés, divisés en sept blocs esquissant un arc. Le numéro de rue dans son médaillon su superpose au moëllon central. Le premier étage ou second niveau (les Russes diraient "deuxième étage") est finement souligné par le tuyau de la gouttière, à gauche.
      

    La toupie d'ardoise.JPG

     Mais très vite l'oeil est attiré par les colonnettes, quatre groupes de deux, chaque paire flanquant la fenêtre haute. A gauche, les volets bordelais à petites jalousies, sont à demi-repliés. Ils s'entrouvrent en désordre. On les rassemble pour ouvrir, on les déploie pour ouvrir. A droite, tout est bien rangé. La fenêtre est moderne : nous sentons le souci de l'isolation, la solidité du bois ou du métal central, où ne filtre aucun courant d'air. Les pilastres jumeaux de chaque ouverture présentent à leur genou une fausse séparation de faux corinthien, et portent sur le chapiteau du haut la tête de lion, dans un triangle à angles ronds, la crinière arrangée quatre fois en cheveux de femmes dessinant des motifs luxuriants.
        Entre les deux fenêtres, au-dessus des longues pierres du rez-de-chaussée, c'est un motif républicain en forme de caducée, bas-relief surchargé barrée d'un bandeau zigzaguant, avec devise, trophée en bouquet, dont la meilleure comparaison serait encore la couverture brochée des fameux Almanachs Vermot, en vente partout dès le mois de novembre. Entre le bas de ces deux deux fenêtres et la ligne de séparation avec le rez-de-chaussée court une frise ornée par deux séries d'hexagones oblongs dans le sens vertical, creusés au centre, bordés de plinthes saillantes en pierre, désespérément vides, en quête de sobriété, ce qui est raté, car à la luxuriance en série correspond une nudité sans attrait.
        An centre, bien entendu, deux faux ressauts, trois pierres carrées ostensiblement jointoyées. Le troisième niveau ou deuxième étage français ne saurait que reproduire l'intermédiaire, mêmes pilastres, même motif allégorique central au même endroit. Et l'angle de prise de vue ne permettait pas d'excéder la frise supérieure. Daube architecturale, mais devant laquelle nous ne pouvons que nous extasier, au vu des platitudes dont nous abreuvent à présent les désespérantes productions de notre siècle. Je n'ai pas le talent de Léon Bloy, mais je vous emmerde.