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  • De Bataille à Rousseau

    1. - Précisément, la pauvreté de la poésie, ou de la religion, dépend de la mesure où l'introverti les ramène à la hantise de ses sentiments personnel
    2. BATAILLE « Willliam Blake » - «La souveraineté de la poésie »

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    1. La loi, froide par elle-même, ne saurait être accessible aux passions qui peuvent légitimer la cruelle action du meurtre.

    Marquis de SADE

    La philosophie dans le boudoir 1795

     

    2041.- Sans scrupules – si nous n'avions le souci d'observer de lourds interdits – nous ne serions pas des êtres humains. Mais ces interdits, nous ne saurions non plus les observer toujours- si parfois nous n'avions le courage de les enfreindre, nous n'aurions plus d'issue. Il s'ajoute que nous ne serions pas humains si jamais nous n'avions menti, si nous n'avions pas, une fois, eu le cœur d'être injuste.

    Georges BATAILLE

    La littérature et le Mal - « Proust »

    « La Morale liée à la transgression de la loi morale »

     

    1. - La vie professionnelle d'un être, si elle est sa part publique, est aussi sa part secrète, où opèrent des magies venues du plus profond de lui et où la passion peut s'assouvir autant, sinon plus, que dans l'amour.

    Félicien MARCEAU – Creezy

     

     

    1. - Face à la vérité, le doute n'est pas permis.

    Ferdinand LOP, éternel candidat et maître ès canulars ; Maximes

     

    2044.- Je sais ce que je veux être quand je serai grand.

    Un rien du tout.

    Mais je ne peux pas.

    Parce que ça briserait le cœur de ma mère.

    Alors je serai médecin.

    Et je rendrai ma mère fière de moi.

    Mais au fond de moi, je serai un rien du tout.

    Comme ça elle aura ce qu'elle veut et moi j'aurai ce que je veux.

    Jules FEIFFER

    Bande dessinée. Un dessin par ligne. Paru dans « Charlie » n° 56 de septembre 1973

     

    Novembre 1974

     

    1. - Je me levais avec le soleil, et j'étais heureux ; je me promenais, et j'étais heureux; je voyais maman, et j'étais heureux ; je parcourais les bois, les coteaux, j'errais dans les vallons, je lisais, j'étais oisif, je travaillais au jardin, je cueillais les fruits, j'aidais au ménage, et le bonheur me suivait partout : il n'était dans aucune chose assignable ; il était tout en moi-même. Jean-Jacques ROUSSEAU

    Les confessions