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Villeneuve et les chats

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A Mobylette dans la région de Villeneuve-sur-Lot / Agen. Je regonfle mes pneus, j'arrive au sommet d'une pente couverte de feuilles mortes, dans une cour où le chemin semble se terminer. Deux femmes sexagénaires dont peut-être Mme M. et Claudine de St-Gaudens me regonflent, mieux, puis me conduisent de l'autre côté de leur maison où le chemin devient une allée dégagée vers un portail fermé. Je remonte sur la selle qui prend l'aspect de l'intérieur d'un porte-monnaie, puis nous partons ensemble vers un bled où vient de se dérouler une fête de l'huître ; nous en commandons en terrasse, tout est encore en désordre et les employés viennent demander qu'on ne fasse pas trop de bruit parce qu'il est seulement 10h 40. Volets clos DGA.JPG

J'avais dit vouloir gagner Villeneuve, et devant l'air désappointé de Mme M. je m'étais demandé si je ne ferais pas mieux de rester toute la journée avec elle, et plus, le soir, éventuellement, ouais, bof...

 

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Dans un métro un peu crasseux, et sombre, une femme d'un certain âge, et charmante, laisse tomber quelque chose sur mes pieds. Elle me demande de le lui ramasser, sa phrase est longue et mal intelligible. Je ramasse un lourd collier d'argent fait de grosses pièces rondes enchaînées, elle me remercie. Dans un autre wagon, une fille rougeaude et joyeuse parle de termes grecs en faisant semblant de s'excuser, mais y prend plaisir. Une autre femme plus âgée lui répond sur le même sujet, et ajoute qu'elles sont du même signe politique, votant à gauche. Le métro roule dans un tube, les horaires y sont affichés à même le mur, alors que la rame défile et qu'on n'a guère le temps de bien lire sauf à l'arrêt...

 

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Dans un hall d'aéroport, des gens tirent à la pierre sur des arbres, puisant dans la caillasse, où sont penchés des oiseaux hors d'atteinte. Mais parfois, ils s'envolent effrayés et se reposent. Sorte de lapidation de Satan. Annie atteint un arbre ! C'est excellent. Des pièces et des médailles allongées ne cessent de tomber du plafond. Les enfants en ramassent. Annie et moi-même le faisons ; j'en donne à certains enfants, j'en garde aussi pour nous. Les oiseaux sont des espèces de pigeons blancs. Rentrés à l'hôtel nous faisons des gestes brusques avec des allumettes. Iris en reçoit une dans l'œil et meurt, Kraków aussi, il est bien brûlé. Annie voit cela avec fatalisme. Me rendant aux chiottes, je commence à pousser des cris aigus.

Annie me dit qu'ils ne sont pas tout à fait morts. Et je me rends compte que ce n'est qu'un rêve, et que de toute façon il nous resterait Isa, intacte

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