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Tas de nazes

La pêche au naze : ils me l'avaient fait, ce coup-là, à Cadillac, siège de la plus haute instance carcéro-psychiatrIque de la Gironde. Moi, j'étais simplement au collège. Dans le même périmètre, vous aviez aussi l'asile de fous, le cimetière et les pompiers. Le rêve. Désormais ledit collège, livré aux élucubrations d'un architecte plein de talent, ressemble à quelque chrysalide échouée, au point qu'il est difficile, sauf peut-être au centre de la cour, d'avoir le ciel au-dessus de soi juste en levant les yeux à la verticale. De plus, ces structures de salle de bain sinistrée par l'effondrement du rideau de douche sont irrémédiablement voilées par la crasse. A part ça mes élèves m'avaient bien eus, car le naze, dont on faisait la chasse, c'était moi. Il y en avait des insolences là-dedans, des grands escogriffes marchant sur l'ourlet de leurs pantalons, des filles rigolotes, des collègues méprisés par ma connerie, d'autres vachement aimés, des clans, et un prof de maths qui ne tirait jamais la chasse sur sa simple pisse, attendant de chier probablement.

Catafalque de Jean Tastet.JPG

Quand je les ai revus sept ans plus tard, ils ont refusé de me serrer la main, croisant leurs bras de toutes leurs forces sur leurs petites poitrines de fonctionnaires râlards. Mais cette année-là, je me suis tout de même farci deux femmes amoureuses de moi, avec la plus grande reconnaissance, parce que je respecte les filles qui se  hasardent à partager ma couche. Donc c'est elle qui se me sont farci... C'était sensass. Et encore, j'ai failli avec une troisième, seulement, lorsque je suis arrivé chez elle, d'autres m'avaient précédés. Pudiquement, nous avons tous fait une partie de cartes. Vous savez que ça fait un bien fou d'écrire n'importe quoi ?

 

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